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En dix ans, le nombre de femmes emprisonnées dans le monde a augmenté de 50%. Nombreux femmes ont été victimisées et elles ont une histoire de pauvreté, de discrimination et de problèmes de santé mentale. Beaucoup sont des mères ou des soignantes. La prison n'est pas la bonne réponse pour ces femmes.

Derrière les barreaux, toutes les femmes peuvent être victimes de discrimination, de violence et de harcèlement. Les femmes transgenres sont particulièrement vulnérables.

Il existe des alternatives à la détention des femmes.

Notre projet triennal vise à s'attaquer aux manifestations, aux causes profondes fondées sur le sexe et aux facteurs intersectoriels des abus et des pratiques à risque à l'encontre des femmes.

Les pratiques à risque
Activités

Témoignages

Andrea Casamento, fondatrice de l'Association argentine des familles de détenus (ACIFAD) et membre du sous-comité pour la prévention de la torture, décrit comment les femmes membres de la famille "normalisent" souvent les fouilles corporelles abusives. Elles ont été conditionnées à croire que c'est le prix à payer pour voir un membres de la famille en prison.

Il existe néanmoins des alternatives. Les scanners corporels et les scanners ION constituent une alternative efficace et non invasive aux fouilles corporelles et respectent la dignité des visiteuses. Les associations de familles, comme celle d'Andrea, sont des acteurs du changement et jouent un rôle fondamental pour faire de cette alternative une réalité.

Hazel Miron est enquêtrice principale au Bureau de l'enquêteur correctionnel du Canada. Au cours d'une carrière qui s'étend sur trois décennies, Hazel a travaillé à la fois dans des établissements de détention et maintenant en tant que monitrice de détention. Elle est fière d'être une femme crie et membre de la Première Nation Sucker Creek.

Elle utilise ses connaissances et sa culture autochtones pour établir des liens avec les femmes et les hommes autochtones privés de liberté et leur apporter son soutien. Elle est également une fervente partisane de la réforme des politiques et des approches en matière de détention afin de mieux refléter les besoins et les expériences des peuples autochtones.

Rebecca Minty, inspectrice adjointe au Bureau de l'inspecteur des services correctionnels du Territoire de la capitale australienne, nous fait part de ses réflexions sur l'enquête que son bureau a menée en 2021 sur le cas d'une détenue aborigène qui avait été fouillée à nu de force.

Le rapport a conclu que les droits de l'homme de la femme avaient été violés et a formulé une série de recommandations pour le changement.

Autres ressources